Le Musée du Charroi rural rassemble des véhicules des quatre coins de l’Aveyron. Venez les découvrir !
Parmi les plus intéressants :
LES VEHICULES ATTELÉS À DES CHEVAUX :
HARNACHEMENT
La bride, le collier, la sellette, et bien sûr, les guides, jusqu’au conducteur !
LE CHAR A BANCS
Il apparaît dans les fermes du Ségala à la fin du XIXème siècle, au moment de la révolution agricole.
Attelé à un ou deux chevaux avec timon ou brancards, le char à bancs était utilisé aussi bien pour le transport des animaux (dans la caisse à l’arrière) que des hommes se rendant à la messe ou à des cérémonies (ajout de bancs, d’où le nom du véhicule). On remarque le système de freinage du haut du véhicule, grâce à la vis sans fin.
LA CALECHE DÉCAPOTABLE
Cette voiture luxueuse (capote en cuir, coussins capitonnés, roues rouges…) dans un Ségala pauvre n’était à la ortée que des notables : médecins, curés…
Les roues étant bien souvent de simples chemins, le conducteur était contraint de dételer le cheval et de se mettre en selle afin de poursuivre sa route.
LE CORBILLARD
Le corbillard également appelé « corbeillard » était le coche d’eau qui reliait Paris à la ville de Corbeil. Établi pour transporter le pain, il prit ensuite des voyageurs. Au XVIème siècle, lors d’une grande épidémie de peste, il avait servi à évacuer les cadavres hors des villes. Depuis, son nom a été donné aux chars puis aux fourgons qui transportent les morts.
LES VEHICULES ATTELÉS À DES BOEUFS OU DES VACHES :
Le système d’attelage: joug (en bleu sur la photo), timon, « tsoullios » (lanières de cuir pour fixer le joug sur la tête des animaux), redondes et « ataladou ».
LE DIABLE : « LOU TRINQUO BALLO »
Attelé à une à cinq paires de bœufs, selon le poids, le diable permettait de sortir de la forêt des troncs de 10 à 12 m de long, pesant jusqu’à trois tonnes.
LE TOMBERAU
Il servait pour tous les transports entre la ferme et les champs : fumier, engrais, pommes de terre, betteraves, cailloux… Tiré par une paire de vaches, ou de bœufs, le tombereau pouvait basculer vers l’arrière pour décharger.
LOU ROSSE
Ce véhicule servait au transport du fumier ou des pierres sur les chemins en pente très accidentés. Le rosse tiré devant se soulevait et le véhicule roulait ; en descente, le devant s’abaissait : il freinait.
Le système de freinage se faisait par deux patins à l’avant qui frottaient sur le sol en descente.
LA CABANE DU BERGER
Tiré par une paire de bœufs attelés à un timon, ce véhicule en bois suivait les troupeaux lors du pacage itinérant sur le Causse Comtal. La nuit, une claie fermée et mobile maintenait le troupeau autour de la cabane Le jour, les claies dans la cabane, le troupeau pouvait brouter à volonté.
Le bercail constituait un abri nocturne pour le berger et les bêtes qui étaient ainsi protégées pendant leur sommeil contre les intempéries, le froid, et les visites indésirables.